Star Pupils 2019

Cet étudiant devait écrire à propos d’un/une philanthrope qui lui inspire du respect (les mots soulignés étaient imposés) :

“Je vais parler d’un homme remarquable, un industriel et philanthrope qui, à son époque, était l’homme le plus riche aux États-Unis, sinon dans le monde entier. Voyons si vous pourrez deviner son nom… Un petit quiz pour vous !

Il est né en Écosse en 1835, à Dunfermline, dans une chaumière modeste, typique d’un tisserand, le métier de son père. Pour sa famille la vie était dure, et la pauvreté a mené à une décision de déménager aux Etats- Unis à la recherche d’une meilleure vie.

À l’âge de treize ans, notre héro a trouvé son premier emploi dans une filature de coton située dans sa nouvelle ville d’Alleghery, en Pennsylvanie. La nouvelle carrière de son père, dans la même usine, s’est soldée par un échec, mais quant à notre jeune garçon extraordinaire, chaque emploi menait à un autre boulot, mieux rémunéré et avec plus de responsabilité.

Ses progrès prodigieux étaient tels qu’à l’âge de 24 ans, il est devenu président d’une entreprise de chemins de fer. Son succès en affaires tellement jeune était remarquable ; il était très motivé, très intelligent et, le plus important, accro à la lecture, un indice sur son identité….

Grâce à la générosité d’un militaire de sa communauté, le Colonel James Anderson, qui mettait sa bibliothèque à disposition des garçons pauvres, notre héro, étant friand de livres, est devenu audodidacte dans plusieurs domaines clés des affaires.

Après les chemins de fer, c’était les usines d’acier, un matériel nouveau avec une demande presque illimitée. Il était maintenant très, très riche et, plus important, le président de plusieurs grandes entreprises. La retombée de sa carrière en affaires était en 1901, avec la vente de toutes ses entreprises à JP Morgan, pour une somme incroyable, de 303 450 000 dollars. Il était à ce point l’homme le plus riche des États-Unis, devant JD Rockefeller.

Avec sa fortune, notre grand homme d’affaires a décidé de se débarrasser de 90% de toute sa richesse, pour avoir un impact positif sur la pauvreté. Il faisait des dons pour de nombreuses causes, y compris les écoles , les bibliothèques et les universités. Les sujets près de son coeur étant la paix, l’éducation et la recherche scientifique.

Il est mort en 1919 à Lenox, dans le Massachusetts. Il y a beaucoup d’endroits aux États-Unis et en Écosse nommés après lui, peut-être le plus connu est le Carnegie Hall à New York puisque, comme vous le saviez depuis le début de l’article, son nom était Andrew Carnegie.”

Bob / Décembre 2019 

Cette étudiante devait écrire à propos d’un hôtel de luxe, un peu comme le Négresco de Nice :

L’hôtel Raffles est connu partout comme un hôtel de luxe. Le premier hôtel Raffles a ouvert ses portes en décembre 1889 à Singapour. Ce n’était qu’un bungalow de dix chambres. Les propriétaires étaient deux frères arméniens, les Sarkies.

Son nom vient de Sir Stamford Raffles, fondateur du Singapour des colonies. Cependant, la conception principale de cet hôtel a été réalisée par RAJ Bidwell, de la société Swan and Maclaren et a été finie en 1899.

Son intérieur était une vitrine de l’architecture néo-renaissance, avec des touches tropicales, de vastes vérandas, des sols en marbre et il disposait des premières lampes électriques dans un hôtel de la région.

Les visiteurs célébres incluent la reine Elizabeth 2, Charlie Chaplin et Rudyard Kipling.

Aujourd’hui, c’est une icône du patrimoine de Singapour. Il y a plusieurs hôtels Raffles, mais c’est l’hôtel phare du groupe Raffles Motels and Resorts (qui fait également partie de la société française Accor SA). Le propriétaire principal est basé au Qatar.

L’hôtel est aussi bien connu pour son cocktail : le “Singapour Sling”, crée en 1915. Voici la recette :  gin sec, jus de citron vert, cognac de cerise, liqueur Bénédictine et soda.”

Anne / Décembre 2019

Santé ! 🙂

Cette étudiante devait réagir à un texte étudié en classe sur la présence des plus de 50 ans dans les entreprises :

“À mon avis, les personnes de plus de 50 ans sont très utiles dans le bureau. Il me semble qu’une entreprise commerciale devrait juger quelqu’un sur leur contribution et leur flexibilité, pas leur âge.

Je comprends le problème quand les seniors gagnent beaucoup d’argent et sont très chers, mais il faudrait apprécier leur savoir et expérience irremplaçable, ils sont prêts à transmettre aux jeunes générations.

Dans mon expérience, dans beaucoup de bureaux, quelquefois il y a un problème pour les seniors et la technologie, mais pas pour tous. S’ils peuvent apprendre de nouvelles choses, je pense que ce n’est pas un problème grave.”

Katharine / Novembre 2019

Cette étudiante devait écrire sur la reconstruction d’une ville anglaise après la seconde guerre mondiale :

“ La reconstruction de Coventry –

La ville de Conventry est au centre de l’Angleterre, près de Birmingham. Elle a été presque détruite pendant la seconde guerre mondiale.

C’était pour deux raisons :

Tout d’abord la ville était un centre industriel pour la fabrication de voitures, de pneus et de machines (pensez à Daimler, Dunlop et GEC) et, pendant la guerre, de munitions.

La deuxième raison était que la Grande-Bretagne avait sérieusement endommagé Munich, avec des attentats à la bombe, lieu de naissance du régime nazi. Donc c’était pour se venger.

Par hasard, un nouveau plan municipal avait été mis en place juste avant la guerre, par un jeune architecte de 29 ans, Daniel Gibson.

Dans le monde Coventry était bien connue comme l’un des plus beaux exemples de cité médiévale. Le gouvernement a donc mis en place les plans de Gibson pour reconstruire la ville.

Son idée était d’avoir des zones piétonnes exclusives, sans circulation, pour faire du shopping dans un centre commercial. Il a crée la première enceinte pour le shopping d’Europe, remarquable et très moderne à cette époque. Il a également introduit le shopping piétonnier à deux niveaux, ainsi que le premier parking à stationnement sur les toits des bâtiments.

Contrairement à Le Corbusier, il a utilisé des briques rouges plus que du béton pour les façades des bâtiments.

Il n’a pas crée d’immeubles de grande hauteur car c’était une petite ville et il voulait que les gens voient les flèches des églises.

En 1955 il fut fait Chevalier et devint le plus remaquable architecte du gouvernement.”

Anne / Octobre 2019 

Cet étudiant devait écrire à propos de l’évolution de sa ville natale : Edimbourg (ou Edinburgh) :

“Edimbourg est une des plus villes du monde. Comme Rome, elle a été construite sur un certain nombre de collines. L’horizon est dominé par le château d’Edimbourg, assis sur une colline de roche volcanique.

Le panorama le plus fréquemment utilisé est avec une colline de roche volcanique, Calton Hill à gauche, le monument de Sir Walter Scott et les clochers des églises et de la cathédrale, et puis le château à droite.

Edimbourg a une situation presque unique avec les collines au sud, la mer “The Firth of Forth” au nord, et puis d’autres collines au-delà.

Sur la colline de Calton, il y a une reproduction du Parthénon d’Athènes. Il est destiné à commémorer les soldats qui ont été tués pendant la défaite de Napoléon à Waterloo (pardon! 🙂 ), mais il n’a jamais été complété. Pendant ma jeunesse il s’appelait “La honte d’Edimbourg”, mais pas de nos jours.

La rue des Princes est bien connue autour du monde parce qu’il y a des jardins magnifiques à l’extérieur du château et des magasins de l’autre côté de la rue, avec la mer et les collines.

Comme la plupart des grandes villes du monde, Edimbourg a avalé beaucoup de petits villages dans les environs, au fil des ans. Bien sûr, depuis ma jeunesse il y a plus de circulation et un périphérique, mais la circulation augmente chaque année. Chaque morceau de terre est utilisé pour les maisons à l’est d’Edimbourg ; les anciens villages miniers par exemple comme Musselburgh, Prestonpans et Haddington sont presque unifiés, avec douze mille maisons en contruction !

Donc, la cité de ma naissance a changé, bien sûr, mais elle sera toujours ma ville !”

Eric / Octobre 2019

Cet étudiant devait trouver l’origine et expliquer la signification de quelques expressions idiomatiques anglaises :

 “To pull out all the stops” : Qu’est-ce que ça veut dire ? Faire tout son possible pour un bon bilan ; faire son meilleur effort. L’origine de cette phrase est musicale. Un orgue est rendu plus fort en utilisant tous les “stops”, c’est-à-dire les boutons de registre, en français. Donc un joueur à l’orgue peut faire ses meilleurs efforts avec un maximum de boutons en service.

“To turn a blind eye” : Comment expliquer ? On utilise cette expression idiomatique en anglais pour dire qu’il faut ignorer des informations indésirables. Cela pourrait venir d’une occasion pendant la bataille de Trafalgar. L’Amiral Lord Nelson a mis son téléscope (nécessaire pour voir les instructions données par les drapeaux) à son oeil aveugle, pour éviter d’obéir aux ordres donnés par ses supérieurs.

“Sleep tight !” : Pourquoi dit-on cela en anglais ? Le sens de cette petite phrase est simple : Dormez bien ! L’origine est issue des années quand un matelas était soutenu par des cordes, avant le vingtième siècle. Lorsque les cordes étaient très tendues, un bon sommeil était sûr.

“Bite the bullet !” : Pourquoi cette phrase ? Elle est employée pour désigner une tâche difficile ou désagréable, où il faut être brave. On peut trouver l’origine pendant le dix-neuvième siècle, probablement dans l’armée. A l’époque, on donnait aux patients une cartouche à mordre, contre la douleur d’une chirurgie, sans anesthétique !

Bob / October 2019

Cet étudiant devait écrire un texte sur le développement d’après guerre d’une (ou plusieurs) ville(s) britannique(s). Il a choisi Crawley et Pounbury.

“En Grande-Bretagne, comme dans plusieurs pays d’Europe, la guerre a laissé des stigmates dans les grandes villes, surtout à Londres. Une reconstruction était nécessaire dans les villes et villages mais aussi le développement de nouvelles usines à la campagne.

Moi, j’ai grandi à partir de l’âge de 6 ans à Crawley, un exemple d’une ville typique à l’époque, avec des maisons privées et des HLM.

En dépit du fait que l’architecture était assez bien pensée pour loger beaucoup de gens, c’est difficile de regarder les rues et maisons maintenant et les considérer comme jolies ou intéressantes. Crawley est une ville assez moderne, pas mal, mais pas attractive ni remarquable.

Pendant les années 80, une nouvelle ville a été prévue à côté de Dorchester, dans le Dorset : Poundbury.  Sous la direction d’un architecte du Luxembourg, Léon Krier, le plan a été conçu pour une communauté de 2500 maisons et 6000 personnes, sur un terrain possédé par le Duché de Cornouailles, soit le Prince de Galles. Le design intégrait des logements sociaux, des maisons, des appartements et des commerces et même des entreprises, comme des ateliers et des usines.

Les bâtiments utilisent des matériaux de très haute qualité et le style est principalement géorgien et germanique, typique des maisons de la région. Le plan met l’accent sur les piétons au lieu des voitures, pour encourager une ambiance moins stressée et tranquille. Il y a un marché, deux écoles et une église.

La ville a essuyé un certain nombre de critiques : “trop jolie”, “sans coeur”, “fausse”, ou même “une forme de Disneyland”! Cependant, les habitants adorent leur ville, l’esthétique et le fait que les bâtiments s’harmonisent avec l’environnement.

Poundbury n’est pas en arrière mais plus une ville moderne avec les meilleurs aspects du passé.”

Bob / Septembre 2019

Cet étudiant devait écrire une conversation téléphonique en utilisant le vocabulaire spécifique :

“Moi : Je voudrais parler à Monsieur Watkins, le mécanicien, s’il-vous plait.

Lui : Ok, je vous le passeC’est de la part de qui ?

M : Je m’appelle Monsieur Bell.

L : Quel est votre numéro de police à 16 chiffres ?

M : Je n’ai pas de police, est-ce nécessaire ?

L : D’accord. Quel est votre mot de passe ?

M : Désolé, je ne peux pas me souvenir de mon mot de passe !

L : D’accord. Quel est votre mot mémorable ?

M : Ah désolé, je ne peux pas me souvenir du mot mémorable !

L : Bon, quel est le nom de votre mère ?

M : Elle s’appelle Madame Smith.

L : D’accord, c’est bon, je vous passe Monsieur Watkins, le mécanicien.

M : Bonjour Monsieur Watkins, c’est moi, je m’appelle Monsieur Bell, ma voiture est détruite, pouvez-vous m’aider ?

L : Ah désolé, Monsieur Watkins est sorti pour le déjeuner, vous pouvez rappeler plus tard ?

M : D’accord, je vais chercher mon numéro de police à seize chiffres, le mot de passe et le mot mémorable, ainsi que le nom de mon premier chien et je rappellerai plus tard ! Merci vous êtes très utile !”

Nigel / Août 2019

Cette étudiante devait décrire un festival auquel elle avait assisté, en utilisant le vocabulaire approprié :

“Depuis 1988, Hay-on-Wye, une petite ville à Powys  au Pays-de-Galles, accueille tous les ans des milliers d’amateurs de livres.

Fondé par Norman, Rhoda et Peter Florence, le festival a ainsi été décrit par Bill Clinton : “Le Woodstock des livres”. Il accueille des évènements variéssous le parapluie de la culture :  les lecturesles séminairesles concerts de musique et même les comiques.

Les sujets sont très divers, allant de la science à l’astronomie, de la politique à la philosophie et le festival s’intéresse principalement à la pensée actuelle. L’objectif est d’informer, de partager des idées, de se rafraîchir la mémoire et d’inspirer.

La ville a toujours été pleine de librairies ; maintenant elle est envahie! Le festival est si grand qu’il est présent en dehors de la ville, dans des tentes.

C’est comme ça qu’on découvre Salman Rushdie et Naomi Wolf un jour, Michael Rosen le deuxième et Bill Bailey le prochain. La variété est superbe!

Quelquefois les contributeurs sont là pour se promouvoir ; néanmoins c’est intéressant et on fait la queue pour obtenir leur dédicace.

Pour moi c’est comme si je redeviens encore une fois étudiante. J’aime ça ! La variété me tonifie, me ravigote.

C’est un peu bourgeois, les participants vont voir autant de présentations que possible et quelquefois c’est trop bondéÇa dure toujours 10 jours entre mai et juin et on peut acheter les billets en avance, mais aussi au guichet sur place. Le meilleur c’est la tente des retours, où on peut trouver des billets à la dernière minute.”

Clare / Juillet 2019

Nigel / Juillet 2019

Cet étudiant devait écrire sur un grand personnage de la révolution industrielle anglaise et a choisi Joseph William Bazalgette, ingénieur (1819-1891) :

“Né à Enfield (Londres) et le petit-fils d’un protestant immigré français, il se fait connaître comme ingénieur pour les chemins de fer, en particulier pour la réclamation des terres et le drainage, quelquefois en Chine.

Il fonde son propre cabinet d’ingénieurs en 1842.

À la suite du mauvais système des égoûts et une population croissante, Londres souffre d’une épidémie de choléra en 1849 et plus de 14 000 personnes meurent. Il y a une deuxième épidémie en 1853 et 10 700 meurent.

En 1856, Bazalgette est nommé ingénieur en chef du Metropolitan Board of Works et il prépare des plans pour une révision approfondie du système des égoûts, mais cela coûte très cher.

1858 est l’année du “Great Stink” (la puanteur) à Londres et le Parlement décide de passer les “Enabling Acts” (Lois habilitantes) qui permettent à Bazalgette de se mettre au projet, malgré le coût.

Son projet comporte la construction de 82 miles de grands égoûts en briques, plusieurs nouvelles stations de pompage, l’assèchement de plusieurs régions de la Tamise et la construction des quais Albert, Victoria et Battersea. Il gère également la construction des ponts de Putney, Hammersmith et Battersea. De plus, il gère la construction des importantes routes de Charing Cross Road et Shaftsbury Avenue.”

Stephen / Juillet 2019

Cet étudiant devait écrire sur ses dernières vacances et a décidé de réviser son vocabulaire des vêtements par la même occasion 😊

“Il y a deux semaines, Gemma et moi sommes allés au Pays-de-Galles pour grimper sur Snowdon. Nous savions qu’au Pays-de-Galles il peut faire froid et il peut beaucoup pleuvoir, alors nous devions nous habiller convenablement.

Sur le chemin nous nous sommes arrêtés à Décathlon, où on peut acheter beaucoup de vêtements de sport. Gemma avait juste besoin de chaussettes pour ses bottes, parce qu’elle empruntait des vêtements de sa cousine. D’autre part, j’avais besoin de bottes et d’une veste imperméable.

J’ai trouvé des bottes imperméables qui étaient très bon marché et très confortables ; heureusement le magasin avait juste une paire dans ma pointure. Il y avait beaucoup de vestes et de manteaux à choisir ; enfin j’ai choisi une veste légère, en bleu et marron. C’est parfait si je porte un pull épais dessous.

Quand nous sommes arrivés à la chambre d’hôte il pleuvait, mais le jour suivant il allait faire beau donc nous avons décidé d’escalader Snowdon ce jour-là.

Nous avons commencé à faire l’ascension à 10h, il faisait gris et froid, mais nous avions assez chaud avec nos vêtements. Après trois heures nous sommes arrivés au sommet, où il y avait beaucoup de vent. Nous portions nos chapeaux et nous avons admiré la vue pour 20 minutes avant de descendre.”

Richard / Juin 2019

Cet étudiant devait écrire à propos d’un de ses magasins préférés :

“Maison Maureille est un artisan boulanger de St Jean-de-Baye, près d’Orléans. Ils font les meilleures baguettes que j’aie jamais goûté. Ils utilisent un four à bois pour faire tout leur pain et ça leur donne un très bon goût. Ils font plusieurs types de pain, avec diverses céréales, avec des noix, des olives ou du chorizo. De plus, ils font aussi toutes sortes de gâteaux délicieux et, de temps en temps, ils font un gâteau spécial pour une fête.

La maison est dans la même famille depuis plusieurs générations et ils font la formation de jeunes boulangers. Quelques uns ont gagné des médailles dans les concours régionaux (voir la page Facebook).

Maison Maureille est très populaire dans la ville et il y a souvent de longues queues en dehors du magasin, et c’est une occasion pour les gens de la ville de se rencontrer!”

Stephen / Juin 2019

Cet étudiant devait écrire un article sur une spécialité de sa région :

“Le whisky écossais est produit depuis plus de 500 ans. Il est connu comme “Aqua Vite” (eau de vie) et c’est très important, non seulement pour l’économie de l’Ecosse, mais aussi pour la vitalité et la survie, littéralement, de centaines de villages dans ce pays.

Beaucoup de Scotch bien connus sont renommés à travers le monde et il est surprenant de découvrir que ceux comme Glenlivet et Glenmorangie sont en fait fabriqués dans des petites distilleries, dans des petits villages du même nom.

La distillerie est au coeur du village et, comme d’habitude, il y a un ou deux petits magasins, ou cafés avec un petit magasin, qui vendent les produits écossais, parfois d’artisans locaux, comme par exemple des céramiques, des vêtements de laine et autres oeuvres, aux touristes et visiteurs qui sont attirés par la distillerie en premier lieu.

Le whisky écossais, ou Scotch comme on l’appelle couramment, ne peut être produit qu’en Ecosse, selon la loi, tout comme le Champagne doit être produit par la méthode champenoise dans cette petite région de France. Aussi, le whisky écossais n’a pas la lettre “e” dans le nom comme le whiskey d’Irlande, d’Amérique ou Japonais.

La méthode de fabrication du Scotch est aussi contrôlée, conformément à la loi. Les autres différences importantes sont l’eau écossaise pure, bien sûr, et aussi les ingrédients pour le processus. Le Scotch peut être clair en couleur et en goût, comme le GlenfiddichJohnnie Walker (le plus cher du monde), Balvenie (mon préféré) et beaucoup d’autres.

D’autres Scotch, par exemple ceux des îles de l’ouest, Bowmore de l’île de Islay et Lagavulin, ont une couleur plus sombre et ils ont un goût fort de tourbe qui est utilisée dans le procédé de chauffage de mélange du whisky brut. Trop fort à mon goût!

Dans une population de cinq millions d’habitants, il y a cinq cent distilleries ; incroyable n’est-ce pas?”

Eric / Juin 2019

Ces étudiantes devaient chacune écrire un petit article à propos d’un lieu d’intérêt gastronomique:  

“Les vins de Shoreham dans le Kent.

Notre spécialité locale est un vignoble. Il est situé dans un petit village et produit des vins et du mousseux. Les Romains faisaient du vin dans ce domaine. Le sol crayeux est parfait.

Ils produisent du vin mousseux qui est de couleur rose et a des arômes de fraises fraîches et de prunes. Il a reçu une médaille d’argent.

Ils produisent également du rosé, du blanc et du vin rouge. Ils ont reçu des médailles de bronze.

Vous pouvez visiter le vignoble et goûter les vins. Mon préféré est le rose mousseux, mais c’est très cher!”

Karen / Mai 2019

“En Cornouailles, une spécialité est le crabe brun. Ce plat est le meilleur dans les mois d’hiver, mais grâce à des techniques de pêcheurs, il peut être mangé toute l’année.

La chair du crabe brun est dans la coquille, et est très goûteuse ; les pattes et les pinces contiennent la chair blanche, qui est plus délicate.

C’est délicieux dans un sandwich avec du beurre et de la salade, notamment quand il fait beau, avec beaucoup de soleil et qu’on reste au bord de la mer!”

Katharine / Mai 2019

Cet étudiant devait écrire une lettre d’invitation pour des amis, en utilisant le conditionnel de suggestion  :

“Chers amis,

Comme je l’ai dit la dernière fois, vous êtes les bienvenus chez nous, quand vous voulez. N’oubliez pas que nous ne sommes pas trop loins et le trajet est très facile avec l’Eurostar. Cependant, ce serait bien de venir en voiture, puisque vous aurez la liberté de voyager à votre aise et profiter des nombreuses attractions aux alentours.

Vous devriez visiter au moins une des grandes maisons du National Trust. Par exemple, la maison familiale de Winston Churchill est jolie et intéressante, et puis ce serait bien de voir ses tableaux, dans une petite exposition au jardin. Il était peintre parmi ses autres talents!

Il faudrait peut-être essayer un repas britannique traditionnel ; que diriez-vous du poisson-frites? S’il semble qu’il va pleuvoir, nous pourrions aller à Londres en train et visiter les grands musées. Le choix est large et heureusement ces musées nationaux sont gratuits, et donc on pourrait en voir plusieurs dans une journée.

Enfin, ce serait bien de manger ici chez nous ensemble. On pourrait cuisiner un plat de notre région, en utilisant les ingrédients du terroir, quelque chose bien apprécié par les Français, à la bonne franquette bien sûr!”

Bob / Mai 2019

Cet étudiant devait faire une recherche sur les produits de luxe au Royaume-Uni :

“Le Royaume-Uni, comme la France, est connu pour sa production de produits de luxe.

Rolls Royce prétend fabriquer “la meilleure voiture du monde”. L’entreprise a été établie par Henry Royce en 1884 et a fabriqué sa première voiture en 1904, quand Henry a rencontré Charles Rolls, qui avait une reputation en ingénierie de qualité supérieure.

Burburry est une marque de luxe bien connue et leurs “trench coats” sont célèbres. Fondée par Thomas Burberry en 1856, l’entreprise a ouvert son premier magasin à Basingstoke, spécialisé en vêtements d’extérieur. Il a inventé un tissu qui était impermeable et aéré qui s’appelle “gabardine”.

Établi en 1735, Garrard est le joailler qui a servi le plus longtemps au monde. Nommé joailler officiel de la Couronne en 1843 par la reine Victoria, il a fabriqué plusieurs diadèmes, colliers, bagues et divers objets précieux pour plusieurs membres de la famille royale.

Lock & Co est le vendeur de chapeaux le plus vieux au monde. Établi en 1676, il opère dans le même magasin de St James Street depuis 1765. L’entreprise a inventé le fameux “chapeau melon” et aussi a fourni le chapeau “bicorne” que Lord Nelson a porté à la bataille de Trafalgar.”

Stephen / Mai 2019

Cet étudiant devait utiliser le vocabulaire du jardinage pour parler de sa passion :

“Le weekend prochain je dois jardiner. Après la fin de l’hiver et le début du printemps, le jardin a besoin d’attention. L’herbe est trop longue et les mauvaises herbes l’ont envahi, donc je dois les enlever. Il y a une plante de mûres où poussent des fruits amers chaque année. Je voudrais la couper et replanter un framboisier que j’ai acheté le weekend dernier.

J’ai aussi acheté un pied de tomates et trois plantes de myrtilles, que je vais replanter dans des pots plus grands. Il y a aussi quelques plantes que je vais tailler. Le plus important est le rosier, qui va casser sinon.

Enfin, j’ai des plantes qui restent dans la maison toute l’année ; ce sont des cactus et des succulentes. En été elles poussent beaucoup et chaque année j’ai moins de place dans la maison!”

Richard / Avril 2019

Cette étudiante devait écrire un dialogue de réservation de chambre dans un hôtel :

“ – Bonjour Madame, je voudrais réserver une chambre pour deux personnes, s’il vous plaît.

  • Bonjour Madame, quelles dates voulez-vous et combien de nuits est-ce que vous voulez rester?
  • Ah oui! Je voudrais deux nuits, du 7 au 9 juillet.
  • Du 7 au 9 juillet cette année…. Oui, nous avons une chambre libre, avec salle de bains.
  • Super! Est-ce que la chambre donne sur la rue ou sur le jardin? Et le petit-déjeuner est compris?
  • Elle donne sur le jardin, c’est une belle vue. Le petit-déjeuner est compris et pour € 20 par personne vous pouvez diner avec nous aussi. Notre restaurant est formel et le menu est très bien.
  • Ah bon, merci! Elle semble être une belle chambre. Nous pouvons réserver une table pour le 7, s’il vous plait?
  • Bon, j’ai réservé la table pour vous le 7, et une chambre pour deux nuits aussi.
  • Merci! Quel est le prix de la chambre?
  • Elle est à € 90 pour deux nuits, avec le petit-déjeuner.
  • D’accord. Merci!”

Rosie/ Mars 2019

Cet étudiant devait écrire de façon critique sur ses habitudes de consommation :

« Vivre c’est consommer mais, dans les derniers temps, on vit par sa consommation. Tout le monde joue son rôle dans cette grotesque machine capitaliste, en travaillant pour gagner de l’argent, afin de dépenser sur des biens dont on n’a pas besoin. Et moi, je ne suis pas différent, peut-être mieux que certains, pire que d’autres. Pour moi, acheter des trucs n’est pas une addiction mais c’est sans doute le cas que j’achète plus que nécessaire.

J’écris ce texte sur un ordinateur portable – un des nombreux que je possède. Mon vice est les biens de la haute technologie, stéréotypiques pour un homme. Mais si je succombe principalement à l’envie des gadgets, la tentation d’acheter n’importe quoi est toujours présente. Je vois des vêtements et je pense <<évidemment j’en ai besoin>>. Je vois des meubles et je pense <<ils seront formidables dans mon appartement>>. Sur Amazon, j’ai plusieurs listes de trucs que je veux. Si je les achète tous je n’aurai pas l’espace pour les mettre.

C’est compulsif. C’est primitif. Entrer dans un magasin et se sentir l’impulsion d’acheter quelque chose est rarement né de nécessité. C’est comme une force qu’on ne peut pas contrôler. Et j’ai de la chance : même si je me sens tenté d’être acheteur, je l’évite grâce à mon indécision ! En général, je ne dépense pas des sommes folles, parce que je ne peux pas décider de ce que je veux. Ce n’est pas une vertu intentionnelle, mais néanmoins ça me permet de doser et équilibrer mon budget. Et, avec des économies, je peux me permettre un nouvel ordinateur. »

John Ci. / Février 2019

Cet étudiant devait parler de ses goûts en télé, en utilisant certaines structures :

« Moi, personnellement, j’aime bien regarder le sport. Je me passionne pour le sport, notamment la boxe et le foot. Je trouve que c’est excitant et très intéressant.

Ce que je n’aime pas c’est les programmes de réalité. Je les déteste ! Je les considère bizarres et stupides.

Je regarde les fims quelquefois ; normalement d’action, ou des comédies. Aussi, j’avoue que je regarde les films romantiques. Parfois j’ai envie d’horreur, mais jamais pour regarder seul…. »

Joe / Janvier 2019

Cet étudiant devait raconter une anecdote qui lui était arrivée dans un magasin, en utilisant le vocabulaire adéquat :

“Pendant notre visite récente aux États-Unis j’ai pris l’opportunité d’aller faire les magasins pour des vêtements parce que je pensais qu’ils seraient moins chers qu’à Tunbridge Wells. Cependant, dans la petite ville où notre fils ainé habite, tout est plus cher. Par exemple je suis allé dans un magasin de vêtements pour messieurs et l’assistant m’a accueilli et m’a demandé ce que je cherchais. J’ai dit que je cherchais des pantalons, peut-être denim ou cargo, de couleur foncée. L’homme m’a demandé : « Vous faites quelle taille ? », puis il a choisi deux paires pour moi, une noire et une grise. J’ai dit que la longueur devait être 32 pouces, mais il m’a répondu que tous les pantalons étaient de taille unique et que le tailleur –qui était dans le magasin- pourrait les ajuster à ma taille !

A ce moment, une lumière s’est allumée dans mon cerveau et j’ai réalisé que ce magasin n’était pas M&S, même si les pantalons avaient l’air semblables. Puis j’ai regardé le prix … Mon Dieu ! 199 dollars ! Je m’attendais à un maximum de 90 dollars.

J’ai présenté mes excuses et je me suis dépêché hors du magasin, pour en chercher un moins cher !

Cet après-midi-là ma femme et moi sommes allés au centre commercial d’une plus grande ville, dans le magasin bien connu Macy’s. Quelle différence ! Il y avait des soldesun rayon avec beaucoup de vêtements pour hommes, par exemple des manteaux, des chemises, des impers, des vestes, etc…par des marques célèbres comme Ralph Lauren, Tommy Hillfinger, Levi Strauss et autres. Il y avait beaucoup, beaucoup de choix….mais pas un assistant en vue !

Donc j’ai choisi deux paires de denim Levi pour 45 dollars –pas 199 !- et je suis parti les essayer. Toujours pas d’assistant, mais dans chaque cabine d’essayage il y avait plusieurs paires de pantalons par terre !

J’ai finalement décidé d’acheter les jeans et je les ai apportés à la caisse où il y avait un humain !

En quittant Macy’s j’ai pensé que l’Internet, en plus du manque de service, signifiera qu’ils ne peuvent pas exister beaucoup plus longtemps. »

Eric / janvier 2019

Ces deux étudiantes devaient écrire un dialogue chacune, en utilisant le futur simple et quelques expressions liées aux vacances lues dans un dialogue similaire :

« Mademoiselle Dépensière (spendthrift) et Monsieur Radin (cheapskate) parlent de leurs vacances.

  • Mlle D: Alors, M. Radin, où irez-vous cette fois ? Au camping pour caravanes chez vos beaux-parents ? À Butlins par exemple ?
  •  R: Ah, vous savez bien, Mlle Dépensière, que j’aimerais rester chez nous, mais ma femme supporte mal l’ennui, ainsi cet été nous passerons nos vacances dans la campagne anglaise. Comme première étape, nous resterons dans une grande ferme du Yorkshire.
  • Mlle D: Comme c’est romantique ! C’est une ferme en exploitation ?
  •  R: Bien sûr ! On aidera avec la traite des vaches, pour gagner notre déjeuner.
  • Mlle D: Ah, un boulot gratifiant… ?
  •  R: Mais certainement ! Nous nous réveillerons à 5h du matin et nous nous coucherons à 8h du soir. Et puis la prochaine étape sera de nettoyer les canaux à ordures du Staffordshire. Il y a un tas de choses dans les canalisations anglaises, vous savez.
  • Mlle D: J’ai entendu que ces canaux étaient encore plus sales que les nôtres…
  •  R: Oui. Il y a pas mal de choses à faire je crois. Et pour cela la pension sera gratuite. Excusez-moi Mlle Dépensière ! Je parle, je parle ! Vous partirez en vacances cette année ?
  • Mlle DNous irons peut-être en Afrique du SudNous descendrons dans un hôtel merveilleux, avec piscine, au Cap. On pourra voir la Montagne de la Table de la terrasse, en mangeant le petit-déjeuner. Il fera beau. Le paysage est plus varié que le nôtre, je trouve…, avec des montagnes, des plages…
  •  R: Par contre, c’est un peu dangereux, non ?
  • Mlle D: Mais leurs vins !
  •  R: Ah oui ! Est-ce que c’est bon pour l’argent ?
  • Mlle D: C’est pas mal ! Et pendant les soirs nous danserons sous les étoiles et emprunterons un cheval pour galoper au clair de lune, sur la plage.
  •  R: Ça coûte combien ?……. »

Clare / Janvier 2019

 

«  M. Enthousiaste (enthusiastic) et M. Ennuyeux (boring) parlent de leurs vacances.

  • Enth.Où irez-vous passer les grandes vacances cette année ?
  •  E: Je déteste les vacances, la nourriture inhabituelle, les lits étranges et les gens aussi. Non, c’est une perte de temps ! Je passerai le temps ici, chez moi.
  •  Enth: Mais même dans ce pays, il y a pas mal de choses à faire et à visiter.
  •  E: Peut-être, mais ici dans mon village il y a beaucoup à faire aussi, par exemple le bar local organise un concours de pétanque et il y aura aussi une fête au centre du village. Parfait !
  •  Enth: Mais, votre femme, elle, doit aimer les vacances ?
  •  E: Je ne suis pas marié.
  •  Enth: Alors…, quelle surprise !
  •  E: Et vous, Monsieur Enthousiasme, où est-ce que vous passerez vos vacances ? Assis dans un embouteillage, ou peut-être souffrant d’une intoxication alimentaire ?
  •  Enth: Ah non ! Je conduirai ma voiture de France en Grèce pour rencontrer ma famille et puis ensuite on voyagera ensemble. On descendra dans des hôtels pittoresques, ou on dormira sous les étoiles ; on mangera la nourriture de la région et on nagera dans les lacs et les rivières.
  •  E: Chacun ses goûts. Passez de bonnes vacances ! »

Terri / Janvier 2019